Revenons à la base, la gentillesse
Depuis quelques mois, nous avons beaucoup de demandes pour faire des formations sur la civilité, la communication respectueuse et les stratégies de communication dans une équipe. Comme s’il y avait un besoin urgent de revenir à la base, de revenir à la gentillesse, au respect dans les équipes de travail.
En toute honnêteté, chaque fois que je donne ce genre de formation je m’imagine un public qui n’est pas très heureux d’être là, qui ne se sent pas concerné par ce genre de problématique. « Moi j’ai du respect pour les autres, c’est les autres qui (insérer ici le comportement de votre choix d’un collègue) »
Je dois vous admettre que j’ai tort, et ce, dans 99,9 % des cas. Les gens sont prêts plus que jamais à parler de gentillesse et à tenter de s’améliorer afin de rendre leur climat de travail plus positif. Le moral des troupes est bas, la pandémie n’aidant pas, une étude universitaire nous indique que 37 % des adultes de 18 à 24 ans ont des symptômes anxieux ou dépressif. 3-7 — % !
J’en profite donc pour vous partager quelques-uns des trucs que je donne en formation afin de vous aider à être un acteur positif dans votre milieu et de vous aider à saupoudrer un peu de gentillesse au travail comme à la maison en ce temps des fêtes particulier.
- Être empathique (et pas sympathique). Au Québec, nous sommes des êtres profondément sympathiques, mais dans le cadre du travail il est important d’écouter l’autre, de se mettre à sa place ET de tenter de le ramener dans un état plus fonctionnel. On souhaite comprendre la vision du monde de l’autre personne, mais sans pour autant tomber à 100 % dans l’histoire et finir à être deux qui vivent l’émotion difficile.
- Faire de l’écoute active :
- Apprendre à écouter deux fois plus qu’à parler. J’ai deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus que je ne parle.
- Poser des questions ouvertes, donc qui ne se répondent pas par oui ou non.
- Reformuler ce que l’on comprend de ce que l’autre vient de nous dire afin de s’assurer de notre compréhension.
- Traiter les autres comme j’aimerais être traité. M’imaginer être la personne qui reçoit mon message. Comment je le prendrais ?
- Ne pas interpréter les faits avec un jugement ou donner à l’autre une mauvaise intention qui n’est peut-être par réelle.
- Avant de parler, PENSE :
- P = est-ce positif ?
- E = est-ce exact ?
- N = est-ce nécessaire ?
- S = est-ce sage ?
- E = est-ce enrichissant ?
Malgré toutes les émotions que nous avons vécues collectivement en 2020, prenons notre part de responsabilité afin de faire de 2021 une année empreinte de profonde gentillesse.
‘’Giving is a strength, kindness is a strength, expecting nothing in return is the ultimate strength’’ – Gary Vaynerchuck
Je vous souhaite un temps des fêtes lumineux et une douce année 2021.
37 %
C’est le pourcentage d’adultes québécois de 18 à 24 ans qui ont rapporté des symptômes anxieux ou dépressifs dans le cadre d’une enquête universitaire publiée mardi¹.
Sources : ledevoir.com
Auteur : Valérie Villeneuve, ADM.A Associée et experte-conseil | ALTERNATIVE RH